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la peur de ma vie suite et fin

Nous sommes donc quatre filles dans le sous-sol de la maison, serrées les une contre les autres et essayant de digérer cette information: Nous sommes bel et bien face à une expérience terrifiante! Des fantomes d’enfants sont entrain de nous parler! Ils sont enfermés dans la poutre, et ça nous n’arrivons pas à la comprendre… Nous continuons donc à poser des questions. Nous leur demandons si il y a d’autres enfants à d’autres endroits. Ils nous disent qu’il y en a dans le jardin, dans la grange et dans le puis. Nous décidons de partir à la recherche des ces esprits d’enfants disparus et pouvoir enfin appeler la police et leur donner toutes les indications qui leur permettront de retrouver ces pauvres petits. Nous abandonnons le sous-sol en promettant aux esprits qu’on va venir les délivrer. Nous nous rendons dans le jardin, et nous appelons faiblement d’abord puis de plus en plus fort: « Où êtes-vous? Nous venons vous sortir de là! N’ayez pas peur! La vieille dame n’est pas ici! » Et des cris surgissent de sous les ronces: « Nous sommes enterrés! » Nous leur demandons leur nombre: « On est neuf, ici! » Nous nous regardons et nous interrogeons « Mais cette vieille dame a-t’ elle tué tous ces enfants? » Puis nous nous rendons vers le puis et réitérons nos questions. Il y a une dizaine d’enfants là-dedans. Et enfin dans la grange, où les cris sortent du grenier à grain en hauteur. Nous sommes terrorisées et nous ne pouvons pas nous rendormir jusqu’au lendemain matin. A la première heure nous appelons la police pour leur expliquer le problème. Notre interlocuteur est un brigadier des environs et qui connaît les rumeurs sur la « sorcière ». Il nous promet d’arriver rapidement avec des voitures et des outils. Un quart d’heure plus tard, trois voitures s’avancent dans l’allée et des hommes armés de pelles, de pioches et de haches se dirigent vers les endroits que nous leur indiquons. Ils nous demandent d’aller dans la voiture et qu’un policier va nous emmener au poste pour nous questionner. Au poste, on nous fait attendre de longues heures dans une petite pièce inconfortable, puis en début d’après-midi, alors que nous n’avons rien mangé, un inspecteur que nous avons vu sur place vient nous trouver et nous dit: « Vous êtes mal barrées mesdemoiselles, car nous avons retrouvé des corps par dizaines aux endroits que vous avez indiqués! » Nous sommes surprises mais nous le suivons. Pendant l’interrogatoire, il nous pose ces questions: » comment saviez-vous que ces enfants étaient là? Comment connaissiez-vous leur nombre? Savez-vous où se trouve l’ancienne propriétaire Lisbet Crew? » A toutes ces questions nous ne pouvons que répondre ce que nous savons. Mais les membres de la police n’ont aucune tolérance pour ce qu’ils croient être un mensonge: Des esprits qui parlent, et puis quoi encore? Voilà pourquoi je vous écris cette histoire des années plus tard, après avoir purgé une peine de 25 ans pour complicité de meurtre sur 54 enfants! Elle en avait tué un par an, et cela pour des rituels de magie noire j’en suis certaine, car j’ai bien étudié la magie et les esprits depuis. Elle faisait des offrandes à Moloch, un ancien dieu Cananéen du VIIIème siècle avant J-C.

La peur de ma vie! (suite)

Donc cette fameuse nuit, tout était tranquille comme d’habitude et je dormais profondément.

Je me réveille en sursaut, car je sens quelque chose me frotter la tête. Persuadée qu’un animal est rentré dans la maison (peut-être un rat pensais-je), je tend la main vers l’interrupteur de la lampe de chevet, et elle ne s’allume pas…Parfois, il m’arrive de débrancher la lampe, alors je me dis que ça doit être le cas, qu’elle doit être débranchée. Alors j’enfouis ma tête sous les draps et tente de me rendormir.

Le matin, je me réveille, et comme c’est en plein hiver et qu’il fait encore nuit, il faut que j’allume la lampe de chevet. Par habitude et parce que j’ai oublié l’aventure de la nuit, j’actionne l’interrupteur, et la lumière douce jaillit de la petite lampe. Puis, d’un seul coup, je me rappelle. Et je reste fixée sur la prise. La lampe est correctement branchée!
Je raconte cette mésaventure à mes colocataires qui se moquent de moi: »Tu crois au fantomes? »
La nuit suivante, je décide de faire brûler une petite bougie, c’est idiot mais on dit que la lumière du feu fait fuire les monstres (mais je ne pouvais pas savoir qu’elle attirait les esprits!!)
Je m’endore, et je me réveille en plein milieu de la nuit, car j’entend des plaintes. Des cris me semble-t’il d’enfants qui appellent au-secours. J’entends bien distinctement: « Venez nous chercher! On est enfermés! »

J’appelle mes colocataires en hurlant. Mes cris couvrent ceux des enfants mais je les entends encore. Elle arrivent en courant vers ma chambre et me demandent ce qui se passe. Je leur dis de se taire et d’écouter. Leurs yeux s’ouvrent en grand, car elles entendent aussi parfaitement que moi les cris. L’une de mes amies croit entendre : « on est dans le mur! »
Complètement effrayées par cette aventure à la limite duparanormal, on se tient par les coudes, et descendons vers le sous-sol. On entend de plus distinctement les cris qui semblent sortir du plafond. On leur crie: »Où êtes-vous? Frappez! » Alors à notre grande surprise, de la poutre sortent des bruits de cognements. Nous sommes stupéfaites, car comment des enfants pourraient être dans une poutre? Nous leur demandons combien ils sont: « Plein! » répondent-ils. Comment se sont-ils retrouvés enfermés là? « La veille dame nous a enfermés! C’est la sorcière! Elle est méchante! » Nous leur demandons: « Vous voyez une porte ou une ouverture? » Ils répondent « Non, elle a tout bouché avec de la terre! » Alors je questionne encore: »Depuis combien de temps vous êtes là-dedans? » Leur réponse nous laisse bouches bées: « Des années! » Nous sentons nos cheveux se dresser sur la tête. Nous n’avions pas prévu cette hypothèse. Des enfants enfermés, cela semble plausible, mais enfermés depuis des années et encore vivants? Nous commençons à comprendre que nous assistons à une séance de spiritisme forcée.

La suite de ce conte paranormal dans le prochain article!

La peur de ma vie!

Quand j’habitais à la campagne, lors d’une formation professionnelle, j’ai eu vraiment la frousse de ma vie. Et pourtant je peux vous dire que je n’étais pas du genre à croire aux esprits ou aux revenants et les fantomes, encore moins.

Nous étions quatre filles à louer cette vieille maison datant de 1770, donc je n’étais jamais seule dans cette vieille bicoque. Pour vous dire que la nuit où ça m’est arrivé, je n’avais aucune raison particulière d’avoir peur de quelque chose. Je ne pense donc pas que mon esprit ait été abusé par la peur, étant donné que j’étais sereine à ce moment-là.

Il faut d’abord que je vous raconte l’histoire de cette maison, qu’on nous avait gentiment relaté après l’avoir louée. Si on nous avait dit ça avant, croyez bien qu’on aurait cherché ailleurs, ça m’aurait évité d’avoir cette séance de spiritisme forcée.

Avant nous dans cette maison, vivait une dame anglaise. Au village, elle n’était pas appréciée pour plusieurs raisons. La première était qu’elle ne disait jamais bonjour à personne lorsqu’elle se rendait au petit hameau, premier lieu de civilisation à 4 kilomètres de là. La deuxième est que ça faisait apparemment 54 ans qu’elle vivait là, qu’elle était censée être arrivée à l’âge de 20 ans et qu’elle paraissait avoir à peine 50 ans depuis plus de 30 ans, et qu’elle ne parlait toujours pas un mot de français.
Et la dernière, certainement la plus importante, des enfants ont commencé à disparaître dans la région très peu de temps après son arrivée et ça a continué pendant exactement 54 ans, moment auquel elle a disparu de la circulation sans qu’on sache où. Tout le monde pensait que c’était elle qui enlevait les enfants et que c’était une sorte de sorcière.
En tout cas, on a jamais retrouvé la trace des enfants, ni de la dame anglaise.

Je vais aussi vous décrire la maison, car c’était impressionnant à voir. Elle était immense et sur deux niveaux. L’un descendait vers une sorte de sous-sol qui servait de salon et donnait sur le jardin à l’arrière. L’avant donnait sur le 1ère étage auquel on accédait directement par la porte d’entrée. Ce sous-sol avait une poutre énorme qui servait à soutenir les fondations anciennes de cette maison construite selon les vieilles techniques d’architecture de la révolution. Dehors, un grand terrain amenait à un bois touffu à l’orée duquel se trouvait un vieux puis qui ne fonctionnait plus.

Sur le côté, une immense grange, ancien grenier à foin et étable pour chevaux, vaches, moutons, penchait comme une hutte montée sur pilotis et semblait vouloir tomber à chaque instant en s’abattant dans un monceau de lattes de bois pourris.

Le jardin était jonché de ronces inextricables, à la manière du château de la belle au bois dormant et une simple machette n’en serait venue à bout. Inutile de dire que nous ne posions pas de chaises longues dans ce jardin-ci.

La suite de conte paranormal dans le prochain article.